Faux sites administratifs collectant illicitement des données confidentielles, appels frauduleux aux dons, usurpations d’identité, faux ordres de virement… Profitant du contexte anxiogène de l’épidémie du Covid-19, les tentatives d’escroquerie se sont multipliées au cours des derniers mois.
Un constat alarmant qui a amené une dizaine de services de l’État et plusieurs autorités de contrôle à s’associer, dès le mois d’avril dernier, au sein d’un collectif d’intervention. L’objectif ? Mutualiser les compétences et optimiser l’action publique dans la lutte contre les pratiques malveillantes.
Précision : cette « task-force nationale » regroupe notamment le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Justice, la CNIL, l’Autorité des marchés financiers (AMF) ainsi que l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).
Identifier les principales fraudes et adopter les bons réflexes pour s’en prémunir
Sans surprise, les acteurs économiques fragilisés par la crise sanitaire constituent, à l’heure actuelle, une cible privilégiée pour les pirates informatiques. Pour renforcer leur vigilance et les aider à déjouer les potentielles arnaques pouvant entraver la reprise d’activité post-confinement, les pouvoirs publics ont récemment édité une série de fiches préventives à destination des professionnels.
Publiées sous forme d’un guide numérique, ces fiches pratiques exposent de manière détaillée les diverses manœuvres frauduleuses auxquelles peuvent être confrontées les entreprises de toutes tailles. En plus de décrypter le mode opératoire des cybercriminels, elles délivrent ainsi des conseils pragmatiques pour aider les professionnels à éviter les écueils, à adopter les bons réflexes face aux cyber-risques et à limiter, le cas échéant, les dégâts occasionnés.
Pour en savoir plus et télécharger le nouveau « Guide pour un déconfinement réussi et une reprise d’activité sans arnaques », rendez-vous sur : www.cnil.fr
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