La recrudescence du nombre de cas d’infections au Covid-19 début septembre avait amené le gouvernement à publier un « protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de Covid-19 ». Un protocole dont l’objet principal était de rendre obligatoire le port du masque par les salariés dans les lieux clos et partagés de l’entreprise (couloirs, vestiaires, open-spaces, salles de réunion, etc).
La dégradation de la situation sanitaire ces dernières semaines a conduit le gouvernement à instaurer un couvre-feu, entre 21h et 6h, en Île-de-France et dans les huit métropoles les plus touchées par l’épidémie. Et, dans la foulée, à mettre à jour le protocole sanitaire en date du 16 octobre.
Rappel : en plus de l’Île-de-France, sont concernées par le couvre-feu, depuis samedi 17 octobre et pour au moins quatre semaines, les métropoles d’Aix-Marseille, de Grenoble, de Lille, de Lyon, de Montpellier, de Rouen, de Saint-Étienne et de Toulouse.
Ainsi, le gouvernement demande aux entreprises situées dans une zone soumise au couvre-feu :
- de définir, dans le cadre d’un « dialogue social de proximité », un nombre minimal de jours de télétravail par semaine, pour les postes qui le permettent ;
- d’adapter les horaires de présence de leurs salariés afin de lisser l’affluence aux heures de pointe.
Précision : le dialogue social de proximité suppose d’associer le comité social et économique et d’informer les salariés.
Quant aux employeurs situés dans des zones non concernées par le couvre-feu, ils sont, eux, seulement invités à faire de même.
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